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L'ambroisie ne souffre pas de la canicule, bien au contraire, et le risque d'allergie est, en ce moment, le plus élevé dans les zones infestées.

Dans un champ l'arrachage ne peut pas être envisagé par l'ampleur de la tâche.

Actuellement, déchaumer le champ est impossible le sol étant trop dur, la mécanique n'y résisterait pas.

Il reste le fauchage ou le broyage ; et là aussi, le risque de départ de feu est très important, pour preuve le petit récit ci-après.

"Malgré la chaleur et la sècheresse du terrain, un agriculteur de Chozeau, pris de culpabilité, est allé faucher l'ambroisie et le résultat a été un départ de feu qu'il a pu maitriser rapidement et tant mieux..." Merci à lui pour sa réactivité.

Il faut savoir que l'ambroisie est aussi un gros problème pour nos agriculteurs.

Au niveau de l'allergie, comme toute personne, mais aussi pour les cultures. L'ambroisie gêne le développement des cultures (les pertes de rendements peuvent être importantes), déclasse les récoltes (perte financière) et amène des coûts de gestion supplémentaires.

Et ce qui est sûr, c'est que nos agriculteurs ne font surtout pas exprès de laisser l'ambroisie dans leurs champs et qu'ils travaillent à empêcher sa prolifération (technique du faux semis, rotation des cultures d'hiver et d'été, décalage de date des semis, cultures intermédiaires et autres couverts, binage ou désherbage mécanique, ...)

Tout le monde souhaite de la pluie, eux aussi ...

Nota : Il y a aussi le désherbant chimique mais il est difficilement compatible avec les parcelles étant en "Bio", même s'il existe des produits "labellisés" (très onéreux)... et peut conduire au développement de résistance de la plante (constatée en Amérique du nord vis-à-vis du glyphosate).

Pour toute information, vous pouvez contacter le référent de la commune, Noël Chaize 06 52 41 92 02.